21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 10:09

MERCREDI 7 NOVEMBRE

Nous quittons Xi'an sous la pluie. Un autre TGV nous emmène à la ville de Luoyang en 1h30; nous prenons un taxi pour 80 yuans pour rejoindre notre hôtel, type auberge de jeunesse "Luoyang Anximen Youth Hostel". C'est en duplex mais très petit, deux lits jumeaux en haut et une grande fenêtre mais en bas, pas de lumière naturelle et un petit salon et la salle d'eau. C'est propre mais ça nous change de la suite de Xi'an! A l'accueil, personne parle anglais mais le patron passera en soiré et nous pourrons échanger un peu car il manipule bien le traducteur !

Le temps est encore pluvieux, nous déjeunons et faisons une balade dans le quartier, vers la porte de Lijing, reconstruite comme dans beaucoup de villes. Il y a aussi ici une tour du tambour qui a été reconstruite. Nous visitons un musée de céramique et d’œuvres d'art moderne qui s'inspirent des motifs anciens. J'achète un parapluie qui reprend certains des motifs floraux présentés.

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La petite rue qui suit accueille des boutiques  dans des maisons en briques grises. Il y a quelques maisons anciennes de l'époque de la dynastie des Song du  nord( X-XIIème siècle).

Comme dans les villes précédentes, nous revoyons des huitres perlières devant les étals des vendeurs de bijoux en perles.

 

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La nuit arrive vers 17h30 et le temps reste couvert. Nous remontons la rue dans l'autre sens en regardant les étals de nourriture qui s'installent. Il y a des cuisses de grenouilles, des calamars et des coquillages servis chauds avec des crudités dessus en plus des habituelles brochettes et autres mets chinois qui nous sont souvent inconnus.

Nous dînons bien dans un restaurant de cette rue où on nous apporte un plat bien décoré à notre attention. Nous recevons beaucoup de sourires et nous sommes très observés pendant le repas:)

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JEUDI 8 NOVEMBRE : Les grottes de Longmen

Le beau temps est de retour. Nous prenons le bus n° 53 dont un arrêt est juste devant notre hôtel sur la rue Zhongzhou Dongdu. Après plus d'une heure de route, nous arrivons à l'entrée du site des grottes. La dynastie des Wei qui a fait tailler les grottes de Datong se déplace à Luoyang en 494 pour en faire sa capitale. La majorité des sculptures des grottes que nous allons voir ont été faites pendant les deux siècles qui ont suivis. Elles sont placées de par et d'autre d'une rivière. La rive est a un monastère mais c'est celle qui est la moins spectaculaire.

 

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Les guides nous apprennent que beaucoup de grottes ont été endommagées car pillées par des archéologues peu scrupuleux ou détruites lors de la révolution culturelle. Le site est malgré tout classé à l'Unesco et nous l'avons trouvé grandiose.

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La grotte la plus spectaculaire par sa taille et son état de conservation est celle du Bouddha Losana, haut de 17 mètres. Elle date de la dynastie Tang (672-675). Autour du Bouddha, deux disciples, deux Bodhisattvas, deux rois célestes et deux gardiens musclés à l'air féroce!

 

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Plus loin, un Bouddha majestueux sur son piédestal.

Sur les parois extérieures et dans de toutes petites niches, il y a aussi les traces de plein de petites sculptures pleines de délicatesse, des bouddhas mais aussi des pagodes. On peut imaginer que toutes les parois extérieures et intérieures étaient décorées.

Sur cette rive, une pierre avec des fleurs incrustées. Les chinois la photographie, elle semble porter bonheur.

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Nous passons sur l'autre rive, les grottes de la rive est, bien que plus modestes, restent belles à voir.

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De la rive est, la vue sur la grotte du Bouddha Losana est remarquable.

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Nous prenons une "voiturette" pour rejoindre plus vite l'entrée mais on nous dépose beaucoup plus loin et nous marcherons finalement plus pour rejoindre la station de bus. Après une pause à la chambre, nous allons dans le quartier du restaurant "Qianmen Kaoya Dajiudian".

Nous trouvons une place animée sur le chemin. L'ambiance est familiale; on y joue au Plumfoot, aux échecs chinois ou simplement on y discute. Au retour, de nuit, nous verrons des femmes qui font des mouvements sur de la musique, comme à Pingyao.

Sur le trottoir, une femme vend des billets de banque factice, sûrement pour souhaiter de la richesse.

Enfin, nous photographions encore ces petites voitures électriques que l'on voit partout. Sinon, le parc automobile semble plutôt récent et composé de grosses cylindrées.

 

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Nous dînons dans ce restaurant "Qianmen...." conseillé par le guide Lonely pour canard rôti. Nous sommes déçus, c'est moyen et surtout, il y fait glacial. Le cadre du restaurant fait penser à un restaurant de l'ère communiste, les serveuses sont omniprésentes et surveillent vos gestes pour vous aider si nécessaire mais de façon pesante.

En sortant du restaurant, nous découvrons une autre "street food" animée où nous marchons avant de rentrer dans notre quartier qui a beaucoup plus d'immeubles.

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VENDREDI 9 NOVEMBRE : Le Monastère Shaolin et les Arts Martiaux

Nous avons réservé une voiture privée avec un chauffeur( 400 yuans)pour aller au monastère Shaolin. Nous roulons plus d'une heure pour y arriver.

Ce temple a été fondé au Vème siècle par le moine Ba Tu, féru d'arts martiaux. Sa statue domine l'entrée du site.

Les moines combattants de ce monastère sont associés au Gongfu (appellé kung-fu par les occidentaux). Pour le vrai disciple, le Gongfu est un chemin ardu semé d'embûches et conduisant souvent à l'échec.

Il y a deux groupes de techniques, les dures ou extérieures comme par exemple le "baimei quan", sorte de boxe et les douces ou intérieures comme par exemple le "Taiji quan". En pratique, les mouvements durs et les mouvements lents sont mélangés par beaucoup d'écoles. La pratique spirituelle est indissociable du Gongfu qui permet une plus grande concentration par la maîtrise de soi. Évidemment, tout ça n'a rien à voir avec "les films de karaté"!

Les moines ne sont pas là pour combattre même si certains d'entre eux ont été enrôlés par les empereurs. Cependant, ils peuvent former des gardes du corps à des techniques de défense ou même à tuer d'un seul geste.

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Le site s'étend sur plusieurs kilomètres, il permet de faire des randonnées assez difficiles(avec beaucoup de marches) jusqu'au sommet Shaoshi Shan ou bien au Sanhuangzhai (environ 9km après le temple principal). Des temples ponctuent les parcours.

Nous n'aurons pas le temps d'aller si loin et nous ne ferons qu'environ 6 km, en terrain plat à la découverte des arts martiaux, du temple principal et des tombeaux des moines.

Dès notre entrée, nous voyons de jeunes enfants enchaîner des gestes d'arts martiaux. Puis, un peu plus loin, un immense stade avec des groupes de jeunes autour de leur instructeur. Nous croisons un autre groupe qui semble revenir d'un entraînement, ils marchent au pas comme des soldats, en scandant des mots.

 

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Nous visitons le sanctuaire principal où un magnifique ginkgo aux feuilles jaunes en forme d'éventail domine la première cour. On peut voir, à l'intérieur du pavillon Pilu, un sol bosselé par les moines qui s'y entrainaient par le passé.

La plupart des bâtiments sont récents acr ils ont été plusieurs fois détruits par des incendies ou des attaques extérieures.

A la sortie, on nous demande une nouvelle séance photo :)

C'est toujours un moment d'échange à l'aide de sourire et de gestes amicaux.

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Nous marchons ensuite jusqu'à la forêt des stupas qui rend hommage aux moines après leur mort. Le cadre boisé donne beaucoup de poésie aux sépultures.

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Nous rebroussons chemin et allons au centre d'entraînement Wushu où un spectacle est donné pour les touristes. C'est assez impressionnant de voir l'aisance et la précision des gestes (groupe), la souplesse (contorsionniste) et la concentration des moines qui leur permet de tordre des gros morceaux de bois ou de casser une vitre à main nue.

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En sortant du spectacle, nous assistons, à l'extérieur,  à une autre démonstration apparemment organisée pour l'accueil d'un ancien moine. C'est aussi assez fascinant et un peu inquiétant.

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Nous rentrons et allons dîner dans un restaurant où l'on peut cuire son repas soi-même dans deux bouillons différents. On est très bien accueilli par des "welcome", on a l'impression que tout le personnel de l'établissement vient se faire prendre en photo avec nous. En partant, on m'offre une brosse de massage pour la douche :)

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 09:30

SAMEDI 3 NOVEMBRE

Nous prenons notre premier train à grande vitesse vers 10h pour arriver à Xi'an vers 13 h. Nous quittons la ville de Pingayo et son air très pollué depuis hier. La gare ressemble à un hall d'aéroport. Le TGV chinois est confortable en classe économique(sièges appelés durs mais qui ne le sont pas), peu cher, ponctuel et bien sûr rapide. Il y a les mêmes contrôles que pour les autres trains mais plus sévères sûrement car on a dû donner notre couteau opinel à la police.

Nous traversons encore des régions industrialisées avec entre autres, des centrales thermiques mais aussi des villages plus agricoles. On remarque des tombes sûrement familiales, au centre des terres cultivées et aussi des serres sur plusieurs kilomètres.

A l'arrivée, une jeune femme, avec un enfant, nous voyant perplexes devant le plan du métro en chinois, nous aide à prendre notre billet pour rejoindre notre hôtel. Elle nous avance le montant des billets car la machine n'accepte que le "QR code" et nous lui remboursons. Le métro de Xi"an est tout aussi moderne que celui de Pékin.

Le "QR code "est omniprésent en Chine. On paie avec son portable. Il y en a aussi sur tous les sites touristiques, dans les magasins et on suppose qu'ils permettent d'obtenir des informations comme dans certains lieux en France.

Pour info, le plan du métro à Xi'an.

XI'AN et l'armée enterréeXI'AN et l'armée enterrée
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L'hôtel Vienna où nous logeons dans une suite est très confortable et bien situé.

Nus ressentons aussi la pollution à Xi'an.

Nous sortons dans ce centre ville moderne avec ses boutiques de mode où seules les tours de la cloche et du tambour rappellent l'histoire à l'époque des empereurs. On peut y monter et nous avons une vue sur la ville et sur chacune des tours. A l'intérieur, quelques pièces présentent de l'ameublement ou des instruments de musique (cloches et tambours). Les deux dernières photos montrent la tour de la cloche en 1960 et maintenant.

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En contrebas de la tour du tambour commence le quartier musulman avec sa "street food" et sa rue touristique de petites échoppes. C'est la partie ancienne de la ville de la route de la soie.

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Nous dînons correctement au "Muslim Family Restaurant" malgré une serveuse très désagréable.

Nous apprécions les tours du tambour et de la cloche joliment éclairées en rentrant à notre hôtel.

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DIMANCHE 4 NOVEMBRE

Ce matin, on traîne, un peu de repos surtout que le temps est gris et humide. On dépose du linge à la blanchisserie située près d'un centre commercial, on va à la banque.

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Nous commençons la visite des remparts qui datent de 1370 (14 km, 12 mètres de hauteur) en début d'après midi. Nous marchons un peu dans la partie sud; ils ont été largement restaurés et sont accessibles dans leur intégralité. Nous y croisons des couples qui se font photographier, sûrement des mariés. En contrebas, d'un côté un quartier ancien avec des ruelles et de l'autre, un parc aménagé et la ville moderne.

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Nous allons à l'extérieur des remparts au musée du Shaanxi, région où nous nous trouvons.

Ici, les musées d'état sont gratuits mais il faut faire la queue car le nombre d'entrées par jour est limité.

Le musée, assez grand, retrace l'histoire de la région. Nous allons voir la partie qui concerne l'armée enterrée. Les photos derrière les soldats et les chevaux présentés permettent de connaître les couleurs que pouvaient avoir les vêtements de ces soldats de pierre.

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Les soldats n'ont pas tous été représentés avec le même visage ni avec les mêmes vêtements; ceux ci dépendaient de leur rôle au sein de l'armée. la sculpture de certains montre une armure comme celle de la photo.

Le char en bronze a été retrouvé aussi aux alentours du tombeau de l'empereur. Il pèse 1234 kg et mesure 120 cm de long pour une hauteur d'environ 65 cm.

C'est magnifique, nous avons hâte d'être à demain pour aller sur le site. Nous avons laissé passer le week-end où les touristes chinois sont nombreux.

Nous allons voir la Grande Pagode de l'Oie Sauvage (652) à l'intérieur du temple Da Ci'en. Nous montons les sept étages mais la vue n'est pas formidable. En contrebas, beaucoup de travaux. Nous apprenons que nous ne pourrons pas voir le spectacle des jets d'eau musicaux car ils sont en réparation. Nous nous contenterons des lumières de l'allée qui longe le temple.

Nous dînons bien, aux environs, dans le restaurant "noddle under the sun".

 

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LUNDI 5 NOVEMBRE

Pour rejoindre le site de l'armée enterrée depuis la ville de Xi'an, il suffit de prendre le métro jusqu'à la station "Wayoyu" puis marcher un peu jusqu'à la station de bus près des remparts. Le bus n° 306 a pour terminus le site de l'armée enterrée. Aujourd'hui, il pleut. Après avoir acheté les billets d'entrée,  nous prenons un véhicule électrique qui, pour 10 yuans, nous emmène directement au lieu de visite sans traverser le parc à pieds.

Nous entrons dans la fosse n° 1 et la première vue que l'on a sur tous ces soldats alignés dans des tranchées est saisissante par sa démesure et en même temps vraiment émouvante.

Ils sont là depuis environ 2200 ans, ils sont environ 6000 et ils nous regardent en silence. Ils inspirent le respect car ils sont majestueux.

 

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L'empereur Shi Haungdi commença à faire construire son immense nécropole dès son accession au trône, à l'âge de 13 ans. Le site, découvert en 1974, par hasard par un paysan est une des plus célèbres découvertes archéologiques.

Cette puissante armée de soldats de terre cuite a été voulue par l'empereur pour le protéger des esprits vengeurs de l'au delà ou pour lui permettre de continuer à régner dans le monde des morts ?

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La position des mains des soldats montre qu'ils avaient des armes : lances, épées, machettes,flèches, arbalètes.... Certaines tranchées ont été pillées au cours tu temps pour récupérer les armes.

D'autres soldats, placés derrière des chevaux, devaient tenir des rênes, il y a un vide qui était occupé par un char en bois.

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Des murs de 2,50 m d'épaisseur séparent les rangs qui devaient être recouverts d'une structure en bois en forme arrondie; le tout recouvert d'une natte et de terre. Les corps des soldats sont creux; les bras, jambes et têtes sont pleins, fabriqués séparément et ajoutés après.

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Leurs vêtements sont différents en fonction de leur rôle avec un souci du détail mais les visages sont aussi étonnants dans leur diversité.

Dans le musée attenant, nous verrons un soldat avec des pupilles, ils devaient sûrement en avoir tous à l'origine.

 

XI'AN et l'armée enterrée
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Ce qui est fascinant aussi, c'est d'imaginer le travail colossal des archéologues pour reconstituer les soldats présentés.

Le fond de la fosse n° 1 montre comment on peut trouver les soldats et leur reconstitution sûrement fastidieuse mais néanmoins passionnante.

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Nous allons voir la fosse n° 2, elle contiendrait 1300 guerriers et chevaux mais peu ont été dégagés. La première photo montre l'ensemble de cette fosse et la deuxième est ce qu'il doit y avoir en dessous d'après les archéologues.

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La fosse n° 3 est beaucoup plus petite et de forme différente, elle pourrait représenter le commandement de l'armée.

Les deux dernières photos sont des photos d'images montrant des soldats colorés lors de leur découverte. Les archéologues doivent recouvrir certaines statues pour qu'elles ne s'altèrent pas.

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Le musée attenant présente des soldats mais aussi des petites statues d'animaux ou de cavaliers entourant aussi la tombe de l'empereur. L'archer est magnifique par les détails de sa tenue et son expression.

Il y a un autre chariot de bronze avec les mêmes caractéristiques que celui du musée en ville.

On peut observer que même les lacets des chaussures sont représentés. La semelle de l'archer que nous voyons à l'arrière comporte des stries.

 

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Nous prenons le bus gratuit qui nous emmène jusqu'au tombeau de l'empereur, il est dans un immense parc, sous un monticule de terre boisé. Il n'a pas encore été fouillé, seul une stèle indique sa présence. Beaucoup de légendes circulent sur ce tombeau et pour l'instant, les archéologues estiment ne pas avoir les moyens scientifiques et matériels de commencer les fouilles sans l'endommager.

A la sortie, nous prenons le bus n° 915 qui nous ramène à la station de bus de Xi'an. Le métro nous ramène dans le quartier où nous logeons. Nous allons récupérer notre linge à la teinturerie avant d'aller dîner au restaurant des "trois soeurs"

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MARDI 6 NOVEMBRE

Le temps est encore à la pluie même si elle est un peu moins forte qu'hier. Nous commençons la journée en allant dans la rue "Shuyan Xiang" entièrement consacrée à la calligraphie. On y trouve toute sorte de pinceaux, des papiers, des livrets d'apprentissage des lettres de calligraphie, des estampes,...

Nous flânons agréablement dans ce quartier de ruelles sous les remparts. Nous voyons un couple qui se fait prendre en photo en tenue d'antan en s'amusant.

XI'AN et l'armée enterrée
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Dans ce dédale de rues, se trouve le musée de la forêt des stèles que nous visitons. Il s'agit d'un musée lapidaire dont la collection s'enrichit au fil des années depuis 1087. A l'origine un temple dédié à Confucius. Le musée contient, entre autres, neuf textes confucéens majeurs gravé dans la pierre. C'est un musée assez difficile à aborder quand on ne lit pas le chinois car il présente une multitude de pierres gravées de calligraphie. Certaines reposent sur des tortues et sont ornées d'un chapiteau mais d'autres ne sont que des séries de pierre gravées de textes.

Le musée comprend plusieurs salles réparties dans un parc où il serait agréable de se promener sans la pluie. Quelques stèles sont à l'extérieure et sont protégées par de jolies petites pagodes sans étages.

XI'AN et l'armée enterréeXI'AN et l'armée enterrée
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Certaines stèles sont utilisées pour faire de l'estampage, c'est l'une de leurs raison d'être. On diffuse ensuite les textes obtenus sur le papier.

En Chine, cette technique consiste à appliquer un papier spécial sur la stèle que l'on frotte avec une brosse humide pour épouser la gravure. On tamponne ensuite la surface devenue sèche avec de l'encre, les parties en creux apparaissent alors en blanc sur fond noir.

 

 

Une de ces stèles est assez spectaculaire car c'est un calligramme d'idéogrammes qui représente un homme.

 

Nous visitons la "Art Gallery" consacrée aux sculptures funéraires de dynasties différentes du premier millénaire; certaines pièces sont impressionnantes par leur taille mais aussi par la richesse de leur décoration. Les tombeaux sont travaillés à l'extérieur mais aussi à l'intérieur.

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Le dernier bâtiment "Stone Culture Exhibition" présente des pierres sculptées liées au Bouddhisme. Xi'an et ses environs est un des hauts lieux de cette religion en Chine en plus d'être la région des premiers empires. Les statues d'une grande finesse dans les détails sont du premier millénaire.

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Nous déjeunons bien dans un restaurant du quartier avec un plat de crevettes au fenouil et des nouilles "en soupe". En général, dans les restaurants, il n'y a pas de chauffage !

Nous rejoignons à pieds le quartier musulman à la découverte d'autres quartiers. Nous trouvons ainsi une rue liée au thème de la musique.

Arrivés à destination, nous visitons la mosquée édifiée en 742 qui rappelle que Xi'an était une ville de départ de la route de la soie.

La minorité musulmane est apparemment bien tolérée ici alors que les Musulmans Ouïghours du nord ouest sont mis encore aujourd'hui dans des camps de rééducation.

La mosquée est étonnante car elle ressemble à un temple chinois, le minaret est une pagode :)

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Nous flânons en regardant l'animation du quartier. Nous sommes toujours étonnés par la quantité de petits véhicules électriques qui circulent partout. Certains véhicules de police ressemblent à des voitures sans permis.

Nous dînons à nouveau au restaurant des "trois sœurs"avant d'aller voir les remparts illuminés de la ville.

Nous trouvons depuis notre arrivée une débauche de lumières dans les villes, que ce soit les panneaux publicitaires des magasins ou l'illumination de beaucoup de sites. L'écologie ne semble pas être une préoccupation.

De même pour le bruit, par exemple, les vendeurs des magasins de mode tapent des mains ou hurlent dans un mégaphone ou ont des objets pour faire du bruit afin d'attirer les passants. Sans parler des encadrants des groupes de touristes chinois qui ont un micro et un porte voix pour se faire entendre. Le bruit ne semble déranger personne.

 

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 14:55

JEUDI 1er NOVEMBRE

Un taxi nous emmène à la gare ferroviaire de Datong où nous prenons le train de 9h34 pour Pingyao. A nouveau, six heures de trajet et des compagnons de voyage sympathiques. Nous arrivons à 15h20, un taxi envoyé par l'hôtel nous attend. Nous logeons à la "City Wall Old House ,Ji Residence". C'est une ancienne maison, à l'intérieur des remparts, qui a beaucoup de caractère. L'accueil de la propriétaire est très agréable et elle nous donne des informations pour la visite de la ville. Les photos montrent la maison et ses différentes cours, les chambres sont autour. Michel sort de notre chambre.

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Nous sortons nous promener dans la ville, notre logement est à l'écart des deux rues très animées par leurs boutiques et par les restaurants. La partie de cette ville dans les remparts est vraiment jolie, elle a été rénovée mais les maisons ont gardé leurs caractéristiques du passé. C'est touristique mais avec du charme.

Nous allons acheter notre billet pour avoir accès demain aux bâtiments qui se visitent et nous avons la surprise d'apprendre que c'est gratuit pour les plus de 60 ans :)

A la nuit tombée, les éclairages animent les rues principales. Nous dînons très bien au restaurant de la Guesthouse Tianyuanhui avec la spécialité locale "le boeuf de Pingayo".

A la sortie, nous avons une séance photo avec des jeunes qui nous sollicitent timidement.

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Dans une bijouterie, les employées doivent faire leur pause gymnastique en musique ? il y a de l'ambiance !

Danse des employées d 'un magasin

VENDREDI 2 NOVEMBRE

Nous commençons la découverte de Pingayo en rejoignant l'accès aux remparts, nous passons devant quelques belles façades.

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Les remparts datent de 1370, ils sont hauts de 10 mètres sur une longueur d'environ 6 km et comprennent 72 tours de guets; ce sont parmi les mieux conservés du pays. Une petite promenade sur le haut nous permet d'avoir des jolies vues sur la ville, en particulier sur les toits.

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Une famille veut se faire prendre en photo avec nous, Nous échangeons des sourires chaleureux à la place des mots.

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Nous descendons des remparts au bout de notre promenade, nous sommes vers l'est de la ville. La ruelle que nous avons vu en haut avec ses jolis toits est tout aussi charmante en bas. Elle nous conduit au temple de Confucius, il contient le plus vieux bâtiment de la ville qui date de 1163. Nous retrouvons la succession des cours avec les bâtiments autour, comme dans les habitations traditionnelles. Michel retourne à l'école en s'asseyant sur un pupitre. Dans ces temples, on préparait aux examens impériaux qui servaient à trouver les personnes les plus douées pour entourer l'empereur dans la gestion du pays.

 

Nous pouvons monter à l'étage du dernier bâtiment où nous avons une belle vue sur la rue où nous allons ensuite.

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Dans une des cours, il y a possibilité de faire du tir à l'arc. Michel se laisse tenter.

Pendant ce temps, une jeune femme me sollicite pour être photographiée avec moi.

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Nous passons devant le traditionnel mur des neufs dragons qui chasse les mauvais esprit puis l'ancien théâtre transformé en restaurant. Nous continuons à remonter la rue.

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Nous arrivons au Temple Taoïste des dieux de la cité que nous allons visiter. Il y a trois grands types de bâtiments religieux en Chine liés à trois philosophies, celles de Confucius, de Lao-tseu et Bouddha. Tous les temples sont construits selon la règle du Fengshui; une pratique qui vise à harmoniser les relations entre l'homme et son milieu. Cette démarche est aussi utilisée pour des habitations.

Dans ce lieu, un bâtiment montre des scènes de torture assez violentes !

 

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La suite de notre périple se déroule dans la rue principale surplombée par la tour de la ville. Les boutiques de souvenirs sont nombreuses. Il y a même une poste à l'ancienne.

Les façades des maisons avec leurs lanternes rouges sont pittoresques.

La vie est tranquille ici, le temps semble s'être arrêté.

En pleine rue, malgré les passants, deux femmes jouent au "plumfoot", il s'agit de garder en l'air un volant en utilisant les pieds ou d'autres parties du corps, hormis les bras et les mains.

Plumfoot

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Nous déjeunons avec quelques encas achetés dans la rue : brochettes, gâteaux et mangue.

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La dernière grande visite que nous faisons est au musée Richengchang de la maison des finances. C'était la première banque de Chine en 1823, il y a une centaine de salle. L'ensemble est assez sombre et les expositions plutôt poussiéreuses. Il n'y a pas beaucoup d'explications en anglais.

Nous avons bien aimé cette jolie petite ville de Pingayo qui nous a plongé dans le passé de la Chine. Il y fait bon flâner dans les ruelles à la découverte des maisons anciennes.

Nous dînons bien au "Petit Resto".

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 10:57

MARDI 30 OCTOBRE

Nous allons à la gare de Beijing West en métro pour prendre le train pour Datong. Avec le numéro du train et l'horaire, nous repérons le numéro du quai. Le trajet dure 6 heures, il n'y a pas de TGV dans cette région car c'est montagneux. C'est ce que nous a expliqué un sympathique chinois qui parlait anglais pendant que nous faisions la queue pour faire poinçonner nos billets. Beaucoup de contrôles ici aussi. Pour entrer dans la gare, on présente son passeport et son billet, puis contrôle de police comme à l'aéroport(bagages aux rayons X et personnes sous portiques), nouvelle vérification des billets pour accéder au quai, une autre vérification des billets avant de monter dans le wagon(on ne risque pas de se tromper). Il peut aussi y avoir vérification des billets pendant le trajet. Ce doit être difficile de resquiller dans les transports en Chine :)

 

DATONG DATONG
DATONG DATONG

Nous avons réservé les sièges durs, qui n'ont rien de durs, nous voyageons correctement. Vers la fin de notre trajet, deux personnes assises près de nous essaient de communiquer avec nous avec beaucoup de sourires. L'une d'elle me demandera mon cahier sur lequel je prend des notes pour le blog. Elle m'emprunte aussi mon stylo, arrache une page de mon cahier et note quelque chose dessus et me rend stylo et cahier. C'est plutôt surprenant !

Nous traversons des paysages montagneux et dans les plaines, il y a des usines en tout genre. On remarque aussi des installations de panneaux solaires et d'éoliennes.

DATONG DATONG
DATONG DATONG
DATONG DATONG

A l'arrivée, un taxi nous emmène jusqu'au "Pipa Hotel", situé dans les remparts.

L'hôtel Pipa est très bien, nous apprécions l'excellent accueil et le charme de la chambre avec ses boiseries. Nous dinons au restaurant 369 situé en face de la tour du Tambour.

 

DATONG DATONG

MERCREDI 31 OCTOBRE

Le petit déjeuner compris dans le tarif de la chambre est chinois mais il y a aussi du pain que l'on peut faire griller et du beurre et de la confiture, des œufs durs et des gâteaux. Il est 8h et nous partons en excursion en voiture privée avec Laurent et Christian, deux italiens sympathiques et parlant assez bien le français. C'est la réception de l'hôtel qui nous a proposé de nous regrouper; la voiture coûte 400 yuans pour la journée; soit environ 52 euros.

Le chauffeur est sympathique, il ne parle pas l'anglais mais il cherche à communiquer. Dans la journée, nous saurons qu'il aime faire de belles photos, il nous montre quelques unes de ses réalisations en noir et blanc.

Notre première visite de la journée est aux grottes de Yungang qui datent du Vème siècle.

Un immense parking précède l'entrée vers les grottes. Nous ne paierons pas l'entrée car nous avons plus de 60 ans, ça sert parfois d'être "vieux":)

Nous traversons l'enceinte d'un temple Bouddhique avant de rejoindre le site rupestre.

 

DATONG DATONG
DATONG DATONG

Les Tuoba, nomades turcophones, se convertirent au Bouddhisme et établirent la dynastie des Wei. Ils réalisèrent les splendides sculptures dans les grottes dans un style influencé par l'Inde, la Perse et la Grèce.

On a vraiment beaucoup aimé le site même si on n'a pas forcément reconnu les styles :)

C'est grandiose, on a été fasciné par ce travail colossal dans la pierre, il y a si longtemps. La ferveur religieuse fait faire des prouesses.

Certaines grottes contiennent de Bouddhas gigantesques. A contrario, de minuscules Bouddhas dans des niches, recouvrent souvent les parois des grottes. Il y a 56 grottes qui ont subsisté et elles abritent 51 000 statues de toutes tailles.

DATONG DATONG
DATONG DATONG
DATONG DATONG
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L'entrée des grottes étaient précédées par des façades en bois qui ont été reconstituées par endroit. La grotte 6 est sculptée sur les murs et au plafond de tout un ensemble de personnages entremêlés, par endroit, on peut voir les restes des couleurs.

Les Bouddhas d'une des grottes sont à l'air libre car elle s'est effondrée. Ce site, classé à l'Unesco est en travaux par endroit pour le protéger.

Deux femmes chinoises qui visitent le site veulent se faire prendre en photo avec moi.

 

 

 

 

 

 

 

DATONG DATONG
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DATONG DATONG
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Notre deuxième visite, à environ 70 km de Datong, est pour le monastère suspendu de Xuankong Si. Il est installé à flanc de rocher au dessus des gorges de Jinlong et soutenu par de longs étais. La vue extérieure sur ce monastère qui défie les lois de l"équilibre vaut le déplacement. La visite intérieure a beaucoup de charme mais il ne faut pas avoir le vertige sur les passerelles étroites dont les rambardes ne sont pas très hautes.

DATONG
DATONG DATONG
DATONG DATONG
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L'intérieur du temple est très décoré et coloré. Nous ne voyons aucun moine. Une autre partie du monastère se trouve près du barrage mais nous n'y avons pas accès. On a l'impression que la partie que l'on visite n'est pas habitée, elle sert seulement de lieu de prières.

DATONG DATONG
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Nous rentrons à Datong où nous faisons un petit tour de ville. Il y a là aussi un ancien mur des neuf dragons pour empêcher les mauvais esprits d'entrer dans la cité.

Les remparts de la ville ont été entièrement reconstruits et les bâtiments à l'intérieur rénovés de façon assez moderne. Les lampions rouges flottent partout devant les façades. C'est joli mais assez artificiel.

Nous retournons dîner au même restaurant que la veille.

DATONG DATONG
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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 14:01

DIMANCHE 28 OCTOBRE

Ce matin, nous allons au marché aux puces de Panjiyuan en métro, nous descendons à la station du même nom. A la sortie, une avenue bordée d'immeubles et des vélos garés partout, nous ne voyons pas le marché tout de suite. Quand nous entrons dans la partie couverte, nous sommes impressionnés par l'effervescence qu'il y règne. On y trouve de l'artisanat en tout genre, des petits objets du quotidien aux articles plus coûteux; il y a même le petit livre rouge de Mao de 1966. On s'y promène avec plaisir un bon moment.

PEKIN (suite)PEKIN (suite)
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Le métro nous conduit à la station Tiantandongmen et nous entrons au parc du temple du ciel par la porte Est. C'est un lieu utilisé par l'empereur pour demander de belles moissons et solliciter la clémence divine. Il est agréable de se promener dans le parc en découvrant les différents édifices. Une galerie semi couverte nous mène au plus majestueux d'entre eux qui contient la salle de la prière pour la bonne moisson.

PEKIN (suite)PEKIN (suite)
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Plus loin, la Voûte céleste impériale et en contrebas, le mur de l'écho. Enfin, l'autel du tertre terrestre avec ses trois terrasses de marbre blanc symbolisant la montée vers le ciel représenté par le dernier niveau. L'ensemble du parc est assez harmonieux mais tout en symétrie.

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Le chauffeur d'un drôle de petit véhicule, fermé avec trois roues et un moteur, nous emmène à l'entrée de la rue piétonne Dashilan.

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C'est une rue touristique avec des magasins plutôt chics. Le long de la rue, des personnages rappellent la vie du passé dans cette ancienne rue restaurée de façon moderne.

Un tramway circule le long de la rue. Nous trouvons trop mimis deux petits jumeaux, de dos,avec leur chapeau Mandchoue.

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Au bout de la rue, l'arche décorative Qianmen et ensuite, la porte du devant qui ferme la place Tiananmen. Nous passons les contrôles de sécurité pour entrer sur la place. Devant nous, la façade du musée des chemins de fer puis le mausolée de Mao avec deux ensembles de statues monumentales à la gloire des travailleurs, typiquement communiste. Derrière, l'obélisque sur la dernière photo, le palais de l'assemblée du peuple.

 

PEKIN (suite)PEKIN (suite)
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Nous finissons la journée dans la rue Wanfujing, avec ses immeubles modernes, ses néons et ses boutiques de grandes marques. nous entrons dans un magasin de thé qui vend des galettes de thé. Les magasins de friandises emballées de tout format sont impressionnantes. Sur un côté, une ruelle dédiée à la street food, nous y dînons bien mais c'est assez touristique. Nous n'avons pas mangé de scorpions !

PEKIN (suite)PEKIN (suite)
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Street food

LUNDI 29 OCTOBRE

Nous partons en métro pour le palais d'été jusqu'à la station Xiyuan. Sur les murs du métro, il y a souvent de petites images dont nous n'avons pas encore saisi le sens (ci-contre). Entre deux stations, sur les murs extérieurs, des spots de publicité  sont projetés. A pékin, le métro est très propre et toutes les stations sont équipées de portes automatiques, comme la ligne 13 du métro parisien.

Il y a des contrôles des bagages et des passagers à chaque entrée et surtout beaucoup de personnel en permanence, pour le ménage, aider à l'achat des billets sur les machines, surveiller les quais quand ils sont bondés et aider à réguler, renseigner...bref, plein de petits boulots. C'est très surveillé partout, caméra dans le métro et aussi dans les rues où il y a souvent de la police. On a vu souvent des contrôles d'identité des chinois dans les couloirs du métro.....

Nous avons plus de 60 ans et comme pour la cité interdite, nous payons l'entrée au palais d'été, moitié prix.

PEKIN (suite)

Le palais d'été était la résidence de l'empereur pendant l'été car la chaleur était trop étouffante dans la cité interdite. C'est un immense parc avec en son centre le lac artificiel Kunming qui occupe les trois quart de la surface. Il est dominé par la colline de la longévité où se trouve plusieurs bâtiments dont le palais.

PEKIN (suite)PEKIN (suite)

Nous entrons par la porte Est et nous passons par la salle de la Bienveillance et de la Longévité. La cour contient plusieurs animaux en bronze.

PEKIN (suite)PEKIN (suite)

Nous arrivons au lac que nous longeons pour atteindre la longue galerie qui conduit au palais. Cette galerie se poursuit ensuite plus loin dans le parc. Sa structure en bois colorée la rend élégante mais le plus beau, ce sont les peintures sur les poutres et les côtés. Tous les dessins sont différents et fins.

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Nous montons la colline à la découverte du Pavillon des Fragrances, de la Salle des nuages ordonnés et du temple de la mer qui n'est pas ouvert au public.

A nouveau beaucoup de marches pour atteindre les différents bâtiments.

 

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Sur les côtés, d'autres temples dont celui de bronze qui est d'origine car il n'a pas été détruit comme d'autres parties du palais royal. Il a été entièrement rénové après 1949.

Du haut de la colline, une belle vue sur le lac et la ville de Pékin au loin.

 

PEKIN (suite)
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Nous redescendons et continuons à longer le lac jusqu'au bateau en marbre réalisé à l'époque de l'impératrice Cixi.

En contournant la colline par les jardins, on arrive sur l'arrière du Temple de la mer de Sagesse.

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La sortie se fait par la porte Nord mais nous passons par la rue de Suzhou, aménagée artificiellement comme la ville du même nom. Le lieu est charmant et je ne peux résister à l'envie de porter la coiffe d'une impératrice.

PEKIN (suite)
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Le métro nous ramène dans le quartier où nous logeons. Nous ne voulons pas quitter Pékin sans avoir goûté au fameux canard laqué. Nous allons au Beijing Dadong Roast Duck Restaurant situé au cinquième étage de l'immeuble Jinbao Place, rue Jinbao Jie. Il cuisinerait la volaille la moins grasse de la capitale et est considéré comme un des meilleurs restaurants pour cette spécialité.

Le canard est servi découpé(on assiste à la découpe) avec des condiments, des galettes très fines et nous prenons un verre de vin. Nous nous régalons. On nous offre deux desserts avec des fruits.

PEKIN (suite)PEKIN (suite)
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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 13:34

VENDREDI 26 OCTOBRE

Nous déposons notre gros bagage à l'hôtel où nous irons au retour de la grande muraille et nous rejoignons la station de métro Dongzhimen. C'est là que se trouve la station de bus, nous trouvons facilement le bus n° 916 qui nous emmène à la ville de Huairou. Le bus se paye en montant et on peut utiliser la carte de métro. Il y a des bus régulièrement pour cette ville. L'arrêt qui nous concerne n'est pas au terminus et nous le ratons . Nous descendons au suivant et retournons à pieds à la station précédente où il y a des taxis. Pour environ 100 yuans, péages compris, le taxi nous emmène à la ville de Mutianyu où se trouve notre hôtel le "Great Wall Inn". Les chambres sont autour d'une pièce centrale conviviale mais il y fait froid car il n'y a pas de chauffage. La chambre est propre mais très petite. Il y a un sous matelas chauffant. Le propriétaire est assez sympathique.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE

Nous allons déjeuner au restaurant de l'hôtel, chauffé, avant de partir voir la Grande Muraille, l'entrée est à environ 300 mètres et nous allons prendre le téléphérique.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE

Les arbres commencent à avoir des couleurs automnales, il y a un soleil magnifique, Il est environ 14h30 et nous découvrons de superbes panoramas du téléphérique. Une pierre commémore l'appartenance du site à l'Unesco.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE

Nous ne regretterons pas d'être monté en téléphérique car nous sommes en forme pour parcourir plus longtemps la muraille. C'est vallonné et il y a souvent des marches irrégulières. Mais peu importe, nous sommes fascinés par ce qui nous entoure. Nous ressentons beaucoup d'émotion à nous trouver là dans ce lieu magique.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE
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Cette partie du mur a été réalisée sous la dynastie Ming(1368-1644), elle a été restaurée. Elle mesure environ 3 km et a 26 tours de guet.

La Grande Muraille n'est pas un mur continu, elle a été réalisée en plusieurs fois à diverses époques et par des empereurs différents.

 

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE

Il y a de moins en moins de monde sur la Muraille au fur et à mesure que le temps passe car beaucoup de touristes viennent ici pour la journée et repartent tôt dans l'après midi. Nous avons peu à peu l'impression d'avoir ce site merveilleux presque pour nous tout seul.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE
LA GRANDE MURAILLE

Nous rentrons avec la tête dans les nuages conquis par cette construction gigantesque tout en sachant que sa réalisation a coûté beaucoup de vies humaines. Nous dînons, le propriétaire du restaurant joue aux échecs, version chinoise, avec une autre personne. La nuit est glaciale mais le lit est bien chaud.

SAMEDI 27 OCTOBRE

On ne traîne pas pour se préparer, il fait vraiment froid dans la chambre, la température a été en dessous de zéro dans la nuit. Le restaurant ne sert que des petits déjeuners chinois, pas facile de changer ses habitudes culinaires au réveil !

Nous retournons à la Grande Muraille mais cette fois, nous montons en télésiège, nous pourrons ainsi voir une autre partie.

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE

De ce côté, il y a deux jolies tours de guet. On peut aussi voir un morceau de muraille non restauré. Le soleil est toujours avec nous, c'est magnifique !

 

LA GRANDE MURAILLELA GRANDE MURAILLE
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Pour finir sur cet endroit fantastique, un film qui suit la muraille à l'horizon sans parvenir à en voir la fin.

Grande muraille

Nous redescendons à pieds, ce ne sont que des marches. Il est possible de redescendre aussi en toboggan.

 

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Nous récupérons notre petite valise , prenons un taxi jusqu'à la gare de Huairou et le train nous ramène à Pékin. A l'arrivée, une surprise nous attend, nous ne sommes pas à la gare prévue. Nous sommes à Beijing Dong au lieu de Beijing Est. Nous marchons au moins 30 minutes avant de retrouver une station de métro. Nous arrivons à l'hôtel" Beijing 161Wangfujing Courtyard"où nous sommes très bien installés. Nous dînons au "Restaurant n°9' dans l'Hutong en face du nôtre, c'est un coréen avec barbecue, c'est très bon.

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Presentation

  • : carnet de voyages de Michel et Patricia
  • : Ce blog créé le 10 juillet 2009 est un récit de nos voyages. Le 9 septembre 2022, Michel a posé pour toujours son sac à dos de routard mais il restera dans mes pensées et au plus profond de mon cœur quand je partirai sur les routes du monde. Merci Michel pour tous ces beaux moments que nous avons partagés.
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