MERCREDI 9 JUIN

La route de Bessancourt à Gâvres se fait sans problèmes, nous arrivons vers 16h. Il y a un soleil magnifique. La chambre, chez un particulier, réservée sur bnb est très bien. Nous allons nous promener dans le village en passant par le port. Les ruelles sont très fleuries, on trouve l'église où Michel a été baptisé et la première école de Bernard !

Il y a plusieurs baigneurs sur la Grande Plage de sable.

Dans le village, de nombreuses maisons ont de jolies plaques peintes sur le thème de la mer.

C'est la réouverture des restaurants et nous dînons très bien sur cette presqu'ile de Gâvres.

JEUDI 10 JUIN (matin)

Après un petit déjeuner dans la chambre équipée d'une bouilloire, nous partons pour une randonnée le long des chemins côtiers de la presqu'ile de Gâvres, environ 5 km.

Du port à la pointe des Saisies en passant par le Fort de Porh Puns, on découvre une côte Ouest sauvage. la côte sauvage se poursuit au Sud Est jusqu'à Porh Guerh.

La partie Sud Ouest comporte des vestiges de blockhaus.

Il fait bon et il y a peu de randonneurs.

La suite de la randonnée sur la partie Est, longe le village de Gâvres et il y a beaucoup plus de maison. On finit notre balade le long de la Grande Plage à marée basse.

De retour à notre logement, nous chargeons nos bagages dans la voiture.

A la sortie de Gâvres, un arrêt s'impose devant les locaux de l'ancien polygone de tirs où travaillait André. Ils habitaient, avec Simone et les enfants dans un logement de fonction actuellement muré et voué à la démolition. C'était la première maison du fond après la plus grande.

Sur la route qui sort de la presqu'ile, nous faisons un autre arrêt sur le prolongement de la Grande Plage, très belle. On y voit encore dépasser quelques restes de l'épave du Thuringen, navire allemand de la 1er guerre mondiale qui servait de cible lors des tirs au canon.

Après un arrêt pique-nique, nous prenons la route pour Port Blanc à Baden.

JEUDI 3 SEPTEMBRE : DIJON

Le parcours de la chouette nous a permis de découvrir la belle ville de Dijon. Ce fut une très belle journée malgré l'obligation de porter le masque dans les rues piétonnes du centre ville.

Notre promenade commence à la sortie de l'office de tourisme, près de la place François Rude, dijonnais qui a réalisé le bas-relief "la marseillaise" de l'arc de triomphe Parisien. Elle est riche en découverte avec sa fontaine surmontée de la statue du vendangeur, ses maisons à pans de bois, ses belles façades d'hôtels particuliers et sa sculpture d'arbre à visage humain.

Juste à côté, l'église Notre-Dame époustouflante avec ses gargouilles qui vous surveillent de toute leur hauteur. En haut, le "Jacquemart"butin de guerre du duc de Bourgogne, installée en 1382 et qui frappe les quarts d'heure.

A l'intérieur, il y a, entre autres, de beaux vitraux dont certains très anciens et une statue d'une vierge noire en bois très vénérée par les Dijonnais.

Il y a encore des morceaux de murs peints.

En prenant à gauche de l'église, on trouve sur un contrefort, la chouette, porte-bonheur si on fait un vœu en la caressant de la main gauche.

Évidemment, on fait chacun un vœu, on y croit car c'est trop charmant et puis, il faut bien rêver !

On est dans la rue de la Chouette avec la maison Millière où des scènes de Cyrano de Bergerac, avec Depardieu , ont été tournées. Elle date de 1483 et est vraiment magnifique par sa façade et son toit aux tuiles colorées.

Un peu avant, dans une autre maison à pans de bois, une boutique des moutardes "Fallot".

On passe par la rue de la Verrerie magnifiquement moyenâgeuse.

On arrive sur la place du théâtre avec sa façade à colonnes puis, à l'église St Michel, remarquable elle aussi avec sa façade formée d'un mélange de Gothique et de Renaissance Italienne. A l'intérieur, une curieuse vitrine sur la vie de St Elizabeth et une statue de bois représentant un pèlerin de St Jacques de Compostelle.

Le musée des beaux-Arts donne sur la place de la Sainte Chapelle et on arrive au fabuleux palais des ducs de Bourgogne (où se trouve l'hôtel de ville) en passant par le square des Ducs et une cour intérieure avec la Tour de Bar (ci-contre) commencée en 1365.

La tour imposante de Philippe Le Bon dépasse des murs d'enceinte du palais.

La place de la Libération avec l'immense façade du palais des Ducs et ses jets d'eau intermittents est sublime sous le soleil.

Le palais de justice est en travaux tout comme l'église St Philibert un peu plus loin, dommage.

Les façades aux belles pierres blanches des hôtels particuliers jalonnent le parcours.

La traversée des places St Jean et Bossuet conduit à une troisième grande église Saint-Bénigne avec le clocher le plus haut de la ville (93 m). L'abbaye qui jouxte l'église accueille le Musée Archéologique. On fait une pause dans un bar pour se rafraîchir et se reposer.

On remonte vers la place Darcy avec son arc de triomphe du XVIII ème siècle. La fin du circuit nous mène à l'hôtel des postes situé à côté d'un immeuble Art Nouveau aux toits en forme de pagode. Nous terminons par les Halles sans l'animation du marché hélas à cette heure là. Apparemment, il n'a pas lieu comme d'habitude en ce moment à cause du Covid.

La fin de la journée est consacrée à la dégustation d'une glace chez un des bons glaciers que nous avons repéré dans une rue près de l'office du tourisme et à  flâner au hasard des ruelles.

Nous dînons bien dans un des restaurants situés autour des Halles.

VENDREDI 4 SEPTEMBRE : SAVIGNY-LES-BEAUNE

Le château de Savigny-les -Beaune a deux attraits : viticole et muséographique. C'est la deuxième activité qui va nous occuper plusieurs heures. Le propriétaire Michel Pont est un collectionneur incroyable et il présente ses collections dans le parc et dans le Grand Château du XIV ème siècle. On entre dans le domaine par le petit château du XVII ème siècle où il est possible de déguster et d'acheter du vin produit dans la propriété.

La dernière pièce du rez-de chaussée du Petit Château est sur le thème de La Marine avec de nombreuses maquettes de tout type de bateau, au centre, une barque ancienne. En sortant, on découvre sur un bâtiment attenant une maxime sur le travail.

Le parcours est bien balisé dans le parc.

On arrive rapidement à la maison où se trouvent des voitures de courses, il y a 35 modèle "Abarth". Le propriétaire du château a été pilote.

Dans le même bâtiment, des maquettes de motos et un nombre incroyable de motos anciennes à restaurer. Des modèles réhabilités sont posés sur les vitrines de maquettes.

Ensuite, un hangar en toile accueille ce qui concerne la conquête spatiale.

On continue dans le parc où il y a quelques vieux outils agricoles et dans une sorte de grange plus loin, on trouve de vieux tracteurs et des engins pour s'occuper de la vigne. Il y a aussi des moteurs d'avion.

Puis, on a une belle vue sur les vignes et le Grand Château.

De l'autre côté du chemin, un espace clos avec un cerf.

Le domaine de l'aviation est représenté avec environ 100 avions de chasse, il y a aussi des hélicoptères. C'est impressionnant de les voir de si près.

le lieu suivant accueille une trentaine de camions de pompiers de différentes époques et de toutes sortes.

Devant le Grand Château, on voit des aéroglisseurs et des avions Mirage.

Nous faisons une pause dans la cour extérieure du château où sont installées des tables et des chaises.

Le grand escalier de l'entrée conduit directement au deuxième étage qui contient de nombreuses maquettes d'avion mais surtout de très nombreuses motos anciennes parfaitement restaurées. En redescendant, on passe par quelques pièces meublées.

Il n'y a pas d'accès au premier étage où se trouve la salle de réception ni aux caves du XIV ème et XVII siècles qui sont sous le château.

Ce fut une belle visite. Dans les salles, il y a des objets parfois inattendus comme une aile Delta ou une barque ou un pou du ciel ou ...

On est souvent surpris et c'est bien agréable.

On rejoint Beaune où nous logeons à l'hôtel de la poste-Najeti. C'est très bien, on est à 50 mètres du centre ville où on va se balader avant de dîner sur une terrasse.

SAMEDI 5 SEPTEMBRE

Après un bon petit déjeuner, nous allons acheter du vin à la cave de Mazenay et rentrons chez nous.

DIMANCHE 30 AOUT 2020

Nous arrivons à l'hôtel Maxime d'Auxerre en début d'après midi, il est bien placé au bord de l'Yonne et très confortable, l'accueil y est vraiment convivial.

Après avoir été à l'office du tourisme, la visite des sites importants de la ville se fait facilement avec le parcours "Cadet Roussel".

La brochure donne des informations qui correspondent aux numéros.

La vue, sur les clochers d'Auxerre, que l'on a sur un des ponts qui enjambe l'Yonne, est remarquable.

La statue de Cadet Roussel est entourée de maisons à pans de bois. Il y en a de nombreuses dans toute la ville. Certaines ont des poutres de soutènement sculptées.

La chanson de Cadet Roussel a été faite par un de ses ennemis politiques pour se moquer de ce personnage extravagant à son époque.

Nous passons par l'abbaye St Germain et l'église St Eusebe.

La tour de l'horloge est en travaux mais la place de l'hôtel de ville et les ruelles alentours sont charmantes.

On trouve deux statues du sculpteur Auxerrois François Brochet, celle de l'écrivain Retif de la Bretonne et sa compagne mais aussi celle de la grande poétesse Marie Noël.

Au fil du circuit , nous découvrons les façades de beaux hôtels particuliers où sont parfois installés des bâtiments administratifs, et aussi un passage couvert !

Nous dînons bien au restaurant installé sur la place du coche d'eau près du quai de la Marine.

LUNDI 31 AOUT

Après un excellent petit déjeuner buffet,  la visite d'Auxerre se poursuit avec la cathédrale St Etienne, édifice religieux majeur de la cité où venait l'écrivaine Marie Noël. A l'intérieur, sa biographie, des photos et de nombreux extraits de ses poèmes, souvent autour de la religion. On y trouve aussi la statue originale, celle de la place de l'hôtel de ville est une copie.

Les deux dernières ruelles du parcours conduisent, entre autres, à l'église St Pierre.

Nous quittons Auxerre pour Chablis avec un arrêt piquenique en chemin.

L'office de tourisme de la ville de Chablis donne un parcours pédestres dans les grands crus, il est bien agréable. Les vendanges sont commencées.

Puis, en route pour Noyers-sur-serein, annoncé comme l'un des plus beau village de France. En effet, les ruelles et les maisons anciennes ont beaucoup de charme, en plus, il n'y a personne !

On entre dans le village par une porte fortifiée.

Le village a servi de lieu de tournage à plusieurs films dont "La Grande Vadrouille".

Notre logement pour les deux nuits à venir est au "Moulin de la Coudre", près du village de Venoy, à 5 km d'Auxerre; la chambre est vraiment très bien ainsi que le restaurant.