Musique: La cumparsita
Dimanche 5 aout
Nous prenons le bus vers 10 heures pour les chutes d´"Iguaçu ", côté Brésilien. Le passage de la frontière se fait uniquement en Argentine, on ne vérifie pas côté brésilien et on ne tamponne pas notre passeport lorsque l’on passe la frontière seulement pour aller aux chutes. L'entrée au parc est très aménagée, il y a beaucoup de touristes, ça nous change !
Nous faisons la queue pour acheter le billet d’entrée (41 reales; 274 pesos par personne; le change est loin d’être à notre avantage ! après calculs, on s’aperçoit que l’on aurait du payer en euros, gain de 17 euros à deux !). Le parcours aménagé sur 1,2 km permet de voir des vues générales des chutes, comme sur des cartes postales ; c’est assez grandiose.
Dès le départ nous voyons des "coatis", petits mammifères qui pullulent dans le parc. Ils sont toujours à la recherche de nourriture et font les poubelles qui ne sont pas fermées ici. Il ne faut pas les nourrir car ils peuvent devenir agressifs et mordre et surtout, ce n’est pas souhaitable pour leur santé; hélas de nombreux touristes le font pour prendre des photos.
Les différents points de vue sur les chutes sont tous plus beau les uns que les autres.
Nous voyons souvent de beaux papillons qui volètent autour de nous.
A la fin, une passerelle passe aux dessus de la plus grande chute (82 m), "la garganta del diablo", la douche est assurée lorsque l’on circule dessus tant la force avec laquelle l’eau tombe de si haut projette des embruns importants.
Mais surtout, à cet endroit, la vue sur l’ensemble des chutes est magnifique. Nous prenons un ascenseur pour rejoindre la sortie; en haut, la vue est inoubliable aussi.
Nous faisons le chemin du retour avec des images plein la tête mais aussi les oreilles bourdonnantes du bruit infernal fait par ces quantités d’eaux énormes qui se fracassent des dizaines de mètres plus bas.
Nous faisons nos courses pour dîner avec le délicieux "bife de chorizo", Ah qu’il est bon le bœuf ici ! Nous discutons avec un jeune couple de touristes français qui viennent de Bolivie.