Musique: One man's dream
Vendredi 14 mars
Nous prenons notre dernier petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel avec la vue magnifique sur les temples de la place qui nous entoure. Nous partons en milieu de mâtinée car une grève est susceptible de se produire à partir de midi et alors, nous ne pourrions plus rouler en voiture et rentrer à Katmandou. Quand nous arrivons aux environs de Katmandou, la circulation est dense. Nous retournons à l’hôtel « Ganesh Himal », posons nos affaires et partons faire quelques achats d’artisanat dans la quartier « Thamel ». Nous passons ensuite l’après midi dans le « Durbar square » de Katmandou, classé au patrimoine de l’Unesco ainsi que dans les rues alentours très animées.
L’entrée (environ 8 euros par personne)donne accès à un ensemble de temples avec beaucoup de charme et de grandeur.
Comme dans les temples Hindouistes des autres villes, il y a ici aussi beaucoup de scènes érotiques sculptées sur les poutres qui soutiennent les toits des pagodes ou sur les murs de côté, parfois humoristiques.
Les cours du palais sont vastes et les façades de boiseries « en dentelles » sont remarquables.
Les gardes du palais sont des "gurkhas", soldats népalais réputés.
Il y a aussi trois petites fenêtres en ivoire d’une grande finesse.
Nous nous installons sur les marches d’un des temples et regardons le va et vient des Népalais et des touristes plus nombreux ici.
Il y a aussi des sadhus et un bonze, représentants des deux principales religions du pays, l'hindouisme et le boudhisme.
Nous allons aussi dans la cour de la maison de la « Kumari », il s’agit d’une petite fille choisie suivant des normes très réglementées et qui vit recluse dans cette maison, elle peut demander tout ce qu‘elle veut, elle est une déesse vivante.
Elle est promenée une fois par an sur un somptueux char lors d’une fête religieuse hindouiste. Si elle saigne alors, elle doit partir, donc dès les premières règles, la jeune fille est remplacée par une nouvelle petite fille. Hélas, la jeune fille qui a vécu ainsi recluse porte alors malheur à tout homme qui voudrait être son mari. D’une de ses fenêtres, la « kumari » vient parfois saluer les personnes qui viennent dans sa cour pour faire des offrandes ; nous avons eu beaucoup de chance de la voir quelques instants à sa fenêtre, elle avait les yeux entièrement bordés de khôl et ça lui donnait l’air triste quand elle saluait. Elle a un très beau visage. Quelle drôle de destinée !
Nous flânons encore un peu dans ce quartier animé
et puis, nous rejoignons le quartier « Thamel » où nous dînons dans un des restaurants de la rue principale avant de rejoindre notre hôtel.
Samedi 14 mars
Après le petit déjeuner, nous prenons un taxi pour le temple de "swayambhunath" situé au nord de la ville.
C'est un site religieux classé au patrimoine de l'Unesco. On y accède par un très long escalier.
Sur la plate forme ,près des moulins de prière, il y a aussi un petit temple "hariti" qui montre l'imbrication très fréquente dans ce pays entre l'hindouisme et le boudhisme.
Nous retournons dans le centre de Katmandou pour faire quelques achats, nous apprécions la boutique « Amrita Craft collection » où les prix fixes et corrects nous reposent du marchandage !
C’est toujours agréable de faire du shopping dans ces pays à l’artisanat si varié et accessible.
Nous déjeunons dans un restaurant italien avant d’aller faire la visite du « jardin des rêves ».
Le lieu est calme et serein mais l’entrée est assez onéreuse pour un endroit plutôt petit, de plus, le tarif plus bas pour les népalais reste malgré tout élevé pour le pays et donc, nous n’avons vu que des touristes à l’intérieur ! Evidemment, c’est un havre de paix par rapport à l’agitation extérieure.
Nous rentrons ensuite à l’hôtel pour boucler les valises et nous préparer. Nous prenons un taxi pour l’aéroport. Lorsque nous avons quitté l’hôtel, on nous a mis autour du cou des foulards de tissu jaunes pâles pour nous souhaiter un bon voyage, sans problèmes ; ça nous a fait plaisir. Nous quittons le Népal sur ce dernier geste qui reflète toute l’extrême gentillesse des habitants d’ici que nous avons grandement apprécié tout au long de notre voyage.