DIMANCHE 28 OCTOBRE
Ce matin, nous allons au marché aux puces de Panjiyuan en métro, nous descendons à la station du même nom. A la sortie, une avenue bordée d'immeubles et des vélos garés partout, nous ne voyons pas le marché tout de suite. Quand nous entrons dans la partie couverte, nous sommes impressionnés par l'effervescence qu'il y règne. On y trouve de l'artisanat en tout genre, des petits objets du quotidien aux articles plus coûteux; il y a même le petit livre rouge de Mao de 1966. On s'y promène avec plaisir un bon moment.
Le métro nous conduit à la station Tiantandongmen et nous entrons au parc du temple du ciel par la porte Est. C'est un lieu utilisé par l'empereur pour demander de belles moissons et solliciter la clémence divine. Il est agréable de se promener dans le parc en découvrant les différents édifices. Une galerie semi couverte nous mène au plus majestueux d'entre eux qui contient la salle de la prière pour la bonne moisson.
Plus loin, la Voûte céleste impériale et en contrebas, le mur de l'écho. Enfin, l'autel du tertre terrestre avec ses trois terrasses de marbre blanc symbolisant la montée vers le ciel représenté par le dernier niveau. L'ensemble du parc est assez harmonieux mais tout en symétrie.
Le chauffeur d'un drôle de petit véhicule, fermé avec trois roues et un moteur, nous emmène à l'entrée de la rue piétonne Dashilan.
C'est une rue touristique avec des magasins plutôt chics. Le long de la rue, des personnages rappellent la vie du passé dans cette ancienne rue restaurée de façon moderne.
Un tramway circule le long de la rue. Nous trouvons trop mimis deux petits jumeaux, de dos,avec leur chapeau Mandchoue.
Au bout de la rue, l'arche décorative Qianmen et ensuite, la porte du devant qui ferme la place Tiananmen. Nous passons les contrôles de sécurité pour entrer sur la place. Devant nous, la façade du musée des chemins de fer puis le mausolée de Mao avec deux ensembles de statues monumentales à la gloire des travailleurs, typiquement communiste. Derrière, l'obélisque sur la dernière photo, le palais de l'assemblée du peuple.
Nous finissons la journée dans la rue Wanfujing, avec ses immeubles modernes, ses néons et ses boutiques de grandes marques. nous entrons dans un magasin de thé qui vend des galettes de thé. Les magasins de friandises emballées de tout format sont impressionnantes. Sur un côté, une ruelle dédiée à la street food, nous y dînons bien mais c'est assez touristique. Nous n'avons pas mangé de scorpions !
Street food
LUNDI 29 OCTOBRE
Nous partons en métro pour le palais d'été jusqu'à la station Xiyuan. Sur les murs du métro, il y a souvent de petites images dont nous n'avons pas encore saisi le sens (ci-contre). Entre deux stations, sur les murs extérieurs, des spots de publicité sont projetés. A pékin, le métro est très propre et toutes les stations sont équipées de portes automatiques, comme la ligne 13 du métro parisien.
Il y a des contrôles des bagages et des passagers à chaque entrée et surtout beaucoup de personnel en permanence, pour le ménage, aider à l'achat des billets sur les machines, surveiller les quais quand ils sont bondés et aider à réguler, renseigner...bref, plein de petits boulots. C'est très surveillé partout, caméra dans le métro et aussi dans les rues où il y a souvent de la police. On a vu souvent des contrôles d'identité des chinois dans les couloirs du métro.....
Nous avons plus de 60 ans et comme pour la cité interdite, nous payons l'entrée au palais d'été, moitié prix.
Le palais d'été était la résidence de l'empereur pendant l'été car la chaleur était trop étouffante dans la cité interdite. C'est un immense parc avec en son centre le lac artificiel Kunming qui occupe les trois quart de la surface. Il est dominé par la colline de la longévité où se trouve plusieurs bâtiments dont le palais.
Nous entrons par la porte Est et nous passons par la salle de la Bienveillance et de la Longévité. La cour contient plusieurs animaux en bronze.
Nous arrivons au lac que nous longeons pour atteindre la longue galerie qui conduit au palais. Cette galerie se poursuit ensuite plus loin dans le parc. Sa structure en bois colorée la rend élégante mais le plus beau, ce sont les peintures sur les poutres et les côtés. Tous les dessins sont différents et fins.
Nous montons la colline à la découverte du Pavillon des Fragrances, de la Salle des nuages ordonnés et du temple de la mer qui n'est pas ouvert au public.
A nouveau beaucoup de marches pour atteindre les différents bâtiments.
Sur les côtés, d'autres temples dont celui de bronze qui est d'origine car il n'a pas été détruit comme d'autres parties du palais royal. Il a été entièrement rénové après 1949.
Du haut de la colline, une belle vue sur le lac et la ville de Pékin au loin.
Nous redescendons et continuons à longer le lac jusqu'au bateau en marbre réalisé à l'époque de l'impératrice Cixi.
En contournant la colline par les jardins, on arrive sur l'arrière du Temple de la mer de Sagesse.
La sortie se fait par la porte Nord mais nous passons par la rue de Suzhou, aménagée artificiellement comme la ville du même nom. Le lieu est charmant et je ne peux résister à l'envie de porter la coiffe d'une impératrice.
Le métro nous ramène dans le quartier où nous logeons. Nous ne voulons pas quitter Pékin sans avoir goûté au fameux canard laqué. Nous allons au Beijing Dadong Roast Duck Restaurant situé au cinquième étage de l'immeuble Jinbao Place, rue Jinbao Jie. Il cuisinerait la volaille la moins grasse de la capitale et est considéré comme un des meilleurs restaurants pour cette spécialité.
Le canard est servi découpé(on assiste à la découpe) avec des condiments, des galettes très fines et nous prenons un verre de vin. Nous nous régalons. On nous offre deux desserts avec des fruits.